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SAINT NOM DE MARIE
— 12 septembre —

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (4, 4-7)

Mais lorsque est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, formé d'une femme, né sous la Loi, pour affranchir ceux qui sont sous la Loi, afin de nous conférer l'adoption.

Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père !

Ainsi tu n'es plus esclave, tu es fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier grâce à Dieu.

 

PSAUME : Le chant de Marie (Lc. 1, 46-55)

Et Marie dit :

“Mon âme glorifie le Seigneur,
et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur,
parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante.

Voici, en effet, que désormais toutes les génération me diront bienheureuse,
parce que le Puissant a fait pour moi de grandes choses.

Et son nom est saint,
et sa miséricorde d'âge en âge,
est pour ceux qui le craignent.

Il a fait œuvre de force avec son bras;
il a dissipé ceux qui s'enorgueillissaient dans les pensées de leur cœur;
il a renversé de leur trône les potentats,
et il a élevé les humbles;
il a rassasié de biens les affamés,
et il a renvoyé les riches les mains vides.

Il a pris soin d'Israël son serviteur,
se ressouvenant de sa miséricorde,
— ainsi qu'il l'avait promis à nos pères, —
en faveur d'Abraham et de sa race, pour toujours.”

 

Évangile de Notre Seigneur Jésus-Christ,
selon saint Luc (Lc. 1, 39-45)

En ces jours-là Marie partit et s'en alla en hâte vers la montagne, en une ville de Juda. Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth.

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit. Et elle s'écria à haute voix, disant :

“Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Et d'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi? Car ta voix, lorsque tu m'as saluée, n'a pas plus tôt frappé mes oreilles, que l'enfant a tressailli de joie dans mon sein. Heureuse celle qui a cru ! Car elles seront accomplies les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur !”

 

Saint Nom de Marie

La fête du Saint Nom de Marie, disparue aujourd'hui du calendrier liturgique, venait de la ville de Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513, sous le rite double. Un temps abrogée par saint Pie V (1570), la fête du Saint Nom de Marie fut rétablie par Sixte V (1585-1590) et assignée au 17 septembre. Réservée à Cuenca, au diocèse de Tolède, puis à toute l'Espagne, la fête du Saint Nom de Marie fut ensuite permise par Clément X au royaume de Naples (1671) ; le diocèse de Milan la célébra le 11 septembre et d'autres le 22 septembre. La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu'en 1683, par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par les Turcs (12 septembre 1683).

Tandis que la Hongrie se révoltait contre les Habsbourgs, les trois cent mille hommes des armées turques conduites par le grand vizir de Mehmed IV, Kara Mustapha Pacha, et guidées par le comte hongrois et protestant Tököly, bloquaient Vienne depuis le 14 juillet 1683. L'empereur Léopold I° (1640-1705) et son beau-frère, Charles de Lorraine, avaient déserté la ville où treize mille hommes attendaient sous le commandement du comte de Sarhenberg. Innocent XI qui eût voulu former une ligue catholique contre les Turcs, ne put compter que sur l'alliance de Jean III Sobieski (1624-1696), roi de Pologne depuis 1674, que l'on joignit lors d'un pèlerinage à Chestokowa dont il partit le 15 août. Le dimanche 12 septembre 1683, Jean Sobieski servit la messe, communia, arma son fils chevalier et prit le commandement de l'armée catholique où, en plus de ses troupes polonaises, il y avait celles du duc de Lorraine et du prince de Waldeck ; « Aujourd'hui, s'écria-t-il, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière ! » Puis, il se mit à la tête des coalisés et chargea en criant : « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! » Les Ottomans furent battus à Kahlenberg et, dans Vienne délivrée, Jean Sobieski vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette vénérée dans l'église des Augustins où l'on chanta un Te Deum ; ce jour-là, on avait fait à Rome une grande procession suivie, malgré sa goutte,  par la pape ; le 24 septembre, le cardinal-vicaire prescrit des sonneries de cloches et des prières d'action de grâces et, le 25 novembre, un décret établissait la fête du Saint Nom de Marie et l'assignait au dimanche dans l'octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge.

Innocent XIII étendit la fête du Saint Nom de Marie à l'Eglise universelle en 1721. La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain. La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969), mais lui a laissé une messe votive ce qu'a ratifié Jean-Paul II dans Les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.

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