Mon pauvre cœur, malgré sa méchanceté, souffre, souffre, se meurs faute de se
mettre en miettes, couvertures, confort, joie et en baume pour tous ceux qui
souffrent. S. (16-01-48)
J’aimerais être le baume pour toute les blessure, consolation et pour toute
tristesse, réconfort pour tout abattement, aliment pour toute faim, couverture
pour tout froid, remède pour tout mal.
Je ne suis personne, je ne suis rien, je ne vaux rien. S. (21-05.48)
Je voudrais parcourir le monde pour assécher toutes les larmes, consoler tous
les affligés, vêtir ceux qui sont nus, rassasier tous les affamés.
Je voudrais répandre dans le monde entier, dans les corps et dans les âmes, la
charité du Christ.
Ô sainte charité de mon Seigneur, combien tu es belle, quand tu peux rendre
joyeux et consoler mon Jésus ! S. (12-02.48)
Je veux ressembler à Jésus ; je veux, même au prix de grands sacrifices, prier
toujours, toujours pour ceux que me blessent. S. (28-02-47)
Quand les épines me pénètrent plus profondément, quand les contradictions et les
humiliations m’écrasent, je dis :
“Bénit soit le Seigneur ! C’est par amour pour vous et pour le salut des âmes.
Je me vengerai, mon Jésus, en vous priant sur terre et au Ciel pour tous ceux
qui me font souffrir”. S. (25-07-52)
J’aime ceux qui m’aiment, j’aime les justes et les pécheurs, j’aime tous ceux
qui me blessent, parce qu’en eux je vois Jésus et je les aime tous par amour
pour Jésus.
Adieu monde ! Ne sois pas ingrat, ne pèche plus !
Je vais à Jésus, mais je continuerai à veiller sur toi. S. (01-11-45)
Je suis résignée : je reçois tout comme des présents du Ciel et je vois en tous
ceux qui me font souffrir l’image de Jésus et à tous je pardonne. S. (20-03-46)
Mon Jésus, prenez en moi la réparation nécessaire.
J’accepte, je veux souffrir pour tous, amis ou ennemis, peu importe : ce sont
des enfants de votre sang divin et, je veux les sauver tous. S. (31-01-47)
Sur toutes les photos Alexandrina
sourit : c’est une caractéristique qui est propre. Nous pensons qu’elle sera
connue, au long des siècles comme la «“sainte du sourire”.
Jésus lui demanda avec insistance
qu’elle soit toujours souriante, même dans la douleur :
Donne-moi ta douleur cachée sous ton sourire et sous ton amour. S. (09-12-49)
Souris à la douleur, afin que je puisse sourire quand je juge les pécheurs. S.
(09-12-50)
… cache le martyre de ton âme avec ton sourire, autant que cela te sera
possible.
C’est avec ton sourire, ou mieux, avec mon sourire qui est sur tes lèvres, que
tu fais du bien, un très grand bien, le plus grand bien à un très grand nombre
d’âmes.
Je suis dans ton cœur avec le Père et le Saint Esprit ; je parle par tes lèvres
et je souris par tes lèvres. S. (08-02-52)
Et Alexandrina obéit, des fois au prix
d’un effort héroïque à cause de ses atroces douleurs.
Ô ma douleur et les souffrances de mon âme !
Je souffre en souffrant et je souffre en souriant. S. (07-09-45)
Jésus me demande de souffrir dans le joie. S. (02-11-46)
Je souris à tout le monde, mais mon sourire est trompeur : c’est pour cacher les
grandes angoisses de mon âme. S. (18-06-46)
Mon âme pleurait toujours, pendant que mes lèvres souriaient, et que je
réconfortais et conseillais. Je me suis soumise à tous (beaucoup de personnes la
visaient), dépassant ma répugnance, par amour pour Jésus. S. (26-05-50)
Je souris à tous, alors que mon âme pleure. J’ai l’impression de tromper tout le
monde, dans tous les sens du terme: je me montre heureuse et contente, alors que
mon bonheur et ma joie sont dans la souffrance et dans l’accomplissement de la
volonté du Seigneur S. (29-08-47)
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