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ÉCRITS SPIRITUELS
1940
Marie, Corédemptrice

À Jésus par Marie... - Celui qui aime la Mère aime le Fils... - La souffrance et la réparation - Incendiez le monde - Je crains la douleur mais je l’aime - Mon Jésus, je ne peux vivre sans vous! - Jésus, venez! - O combien je veux le consoler ! - O douleur bénie !... - Mon âme est morte - Ta passion ne s’arrêtera pas - Si elle ne m’avait pas aidée - Quel grand mal est le péché !... - Mon cœur n’a presque plus de vie - Avancer l’heure de la consécration - Accompagnez-moi auprès de la Croix - Ma fille, viens sur mon Cœur - Compter pour rien - Mon Jésus, pressez bien cette faible grappe - Je suis un monde d’horreurs - Il me semble que Jésus soit parti - "Demandez et vous recevrez" - Accrochons-nous à Jésus et à Marie - Sur la terre l'amour est presque disparu - Je crois mourir - La Maman contemplait l’humanité - Il faut que je souffre en silence - Votre cœur saignera toujours - J’accepte tout par amour pour vous - Jésus veut ma souffrance silencieuse - Je sens que vous souffrez - Le Saint-Père sera épargné - NOTES 

 

À Jésus par Marie...

Hier, puisque c'était le premier jour de l'année, je me suis consacrée à Notre-Dame. Je lui ai demandé de me consacrer à Jésus et de me clouer à son divin Cœur.

Je Lui ai demandé d'être ma première protectrice parmi les saints que je choisis — comme protecteurs pendant la nouvelle année. Je Lui ai demandé des grâces pour mon âme et amour pour aimer Jésus. Je lui ai dit :

“Petite-Maman, je ne veux plus m'arrêter de vous demander de l'amour, pour ne jamais cesser d'aimer. Mais hélas, mon Jésus, j'avais l'impression que tout ce que je disais ne servait à rien. Malgré cela, la foi me permet de croire et d'être fidèle. Comment peut cheminer une aveugle qui ne connaît pas le chemin et qui a perdu toutes ses forces ?... Pauvre de moi : je suis cette aveugle! Je ne vous vois pas, je ne connais pas le chemin, je suis exténuée ! Mon Jésus, j'ai confiance! Petite-Maman, j'ai confiance! Aidez-moi, Vous. Conduisez-moi vers ma destinée: c'est au Ciel que je veux être conduite”. [1]

Celui qui aime la Mère aime le Fils...

— Dis à ton directeur spirituel qu’il fasse connaître et aimer ma très Sainte Mère : celui qui aime la Mère aime le Fils... Dis-lui de prêcher que celui-là qui aimera ma très Sainte Mère ne se perdra pas ; en vain l’enfer tentera de le l’abattre.

Pendant que j’écoutais ces paroles, je me sentais serrée entre les Cœurs de Jésus et de la Maman du ciel. J’avais l’impression de me trouver sous une presse. J’avais tant de lumière, tant de paix, tant d’amour. Je peux dire que si Jésus ne m’avait pas aidée, je n’aurais pas continué de vivre: mon cœur ne pourrais pas résister... [2]

La souffrance et la réparation

— En tous temps J'ai eu besoin d'âmes victimes, mais maintenant plus que jamais. Je t'ai destinée à être immolée en cette époque, pendant laquelle l’humanité est plongée dans un immense océan de boue, de vices. C'est de cela que Je t'ai enlevée du monde. C'est le vice le voleur de tout ce qui est à moi.

(...)
O vie combien amère ! J’ai l’impression de ne plus pouvoir vivre. Mon cœur est broyé. Les pierres qui servent à le triturer, ont la taille du monde. Le moulin ne cesse pas de moudre ; la douleur, elle non plus ne peut pas cesser; moi même, je ne le veux pas. O Jésus, c’est ma volonté d’être broyée, brisée par amour pour vous ! Étant donné que je ne sais pas vous prouver autrement mon amour, je veux, dans la douleur et dans l’amertume, que de mes lèvres ne sortent que ces paroles : tout pour votre amour ! La douleur est ma pierre précieuse, déjà, ici, sur la terre, elle est mon trésor. Je dépose tout entre vos mains, afin que vous en fassiez la distribution à qui vous voudrez...

— Dans la majorité des foyers, la crainte de Dieu est disparue. Il n'y a plus de bons parents, il n'y a plus non plus de bons enfants... Quelle horreur sur les plages, dans les casinos et dans les maisons de vice. Ceux qui pourraient les secourir, ne le font pas !... Toi, toi du moins, secours le monde, donne-Moi, dans la joie, la réparation que Je te demande, rends suave la douleur de mon divin Cœur. [3]

« Incendiez le monde... »

(...)
Je ne peux pas regarder le ciel parce que le cœur s’élève plus véloce qu’une fusée et ne tient pas dans ma poitrine. Il ne peut se reposer qu’en Jésus.

Petite Maman, venez et prenez votre petite fille dans vos bras ; je veux vous donner mon cœur ; ce n’est que vous qui pouvez le remplir de votre amour afin que je puisse aimer Jésus. Incendiez-le avec des flammes si fortes d’amour afin que je puise incendier le monde. Jésus n’est pas aimé! Avec ma douleur et votre amour, je ferai en sorte qu’il soit aimé. Ce n’est que comme ça, que moi même je l’aimerai.

Douce Maman, comme il sera beau de voir tous les cœurs brûler pour Jésus d’un seul amour ! Je ne veux pas cesser d’être victime sans que ce feu soit allumé dans le monde... [4]

« Je crains la douleur mais je l’aime... »

Vous devez être déjà saturé d’entendre tant de lamentations et tant de discours sur la douleur, mais la douleur est mon aliment, jour et nuit, toujours. Auguste aliment! J’ai atteint l’heure de ma Passion dans un état d’affliction et d’abandon. Je sentais comme si tous étaient révoltés contre moi. Je disais au Seigneur :

Je crains la douleur, mais je l’aime. Le corps s’y prête moins, mais la volonté est forte: je suis prête pour la croix et pour l’amour.

Le cœur semblait s’effriter tellement il était écrasé ; j’avais du mal à respirer. Jésus est venu à moi et il m’a dit :

— Ma fille, allons dans le Jardin des Oliviers. Viens préparer l’aliment dont Jésus a tant besoin pour les pécheurs: aliment précieux qui leur donne vie éternelle, aliment béni qui leur donne la vie de la grâce. Courage, tu ne seras pas abandonnée : Jésus et la Maman du ciel viennent avec toi.

Durant la Passion, Jésus m’a parlé deux fois ; le reste du temps, je me suis sentie toute seule, couverte de tous les maux, [5] remplie de honte devant Dieu, objet de sa divine Justice. Combien je me suis découragée ! J’avais même l’impression que Jésus n’était pas avec moi. Il est venu, pourtant :

— Courage ! Les anges te survolent, et portent l’aliment aux pécheurs...

Alors, je me suis sentie un peu réconfortée, mais pour peu de temps. La deuxième fois, Jésus m’a dit :

— Courage, ma fille ! La colère de Dieu qui s’abat sur toi, ce n’est pas toi qui la provoques, mais ceux pour qui tu es l’expiatrice.

Ensuite j’ai cheminé toute seule. Quand tout a été fini, je suis restée comme endeuillée et triste. Jésus m’a transmis les souffrances et l’agonie de son divin Cœur ; moi, je les accueille parce que je veux le consoler.

Vive Jésus, vive la Maman du ciel ! Que règne la douleur, afin que règne l’amour !... [6]

« Mon Jésus, je ne peux vivre sans vous!... »

Je suis abandonnée de tous; je ne reçois même pas mon Jésus. Ma croix devient plus pesante. Combien cela me coûte de ne pas recevoir la Communion ! Si Jésus me manque, tout me manque. Encore aujourd’hui, me souvenant que je ne l’avais pas reçu, j’ai soupiré avec une profonde nostalgie et j’ai murmuré :

“Deux jours déjà sans recevoir Jésus et combien d’autres encore, peut-être ! Quelle tristesse et quelle nostal-gie ! Mon Jésus, je ne peux vivre sans vous. Venez! Faites de mon cœur votre demeure. Venez et régnez en moi ! Venez, mon tout ! Si cela ne vous déplaît pas, ô mon Jésus, choisissez pour moi d’autres souffrances, mais ne me privez pas de la Communion ! S’il était à moi, je vous donnerai le monde entier afin de pouvoir vous posséder, rien que pour avoir votre visite”.

  Mon Père, combien douloureuse est ma souffrance et lourde ma croix! Je me sens épuisée. Oh, le vide que je sens par le manque de l’aliment eucharistique ! Quelle nostalgie. On dirait que mon cœur explose. Je ne sais pas comment tant d’âmes peuvent vivre des années, voire la vie entière, sans recevoir Jésus ! Malheureux, car ils ne le connaissent pas. [7]

« Jésus, venez!... »

Jésus eucharistique, ma vie, ma joie, m’a manqué. La nostalgie que j’ai de Lui me consume.

Jésus, venez ! Régnez dans mon cœur ! Vous seul êtes l’aliment de mon âme. Donnez-moi la vie de la grâce, donnez-moi votre amour. Venez décharger votre tristesse dans la mienne.

Par ma nostalgie infusez de la nostalgie que vous avez de prendre possession des cœurs qui ne vous aiment pas et vivent vous oubliant. Je veux par ma douleur rallumer votre amour sur la terre... Je veux me perdre en lui. Peu importe donner la vie. Souffrir reste toujours mon désir : c’est de la douleur que l’amour naît... [8]

« O combien je veux le consoler !... »

Le jour s’est levé : j’avais un grand désir de recevoir la Communion, mais je ne l’ai pas reçue. Quelle nostalgie ! J’ai demandé si monsieur le Curé ne pourrais venir m’apporter Jésus ; on me répondit que non; je me suis résignée. J’ai offert à Jésus ce sacrifice afin de mériter l’amour de mes « quatre » : la très Sainte Trinité et la Maman du ciel. Je cherche en tout, même dans les plus petites choses, à Les consoler.

Et mon Jésus eucharistique ? O combien je veux le consoler et le couvrir d’amour ! Toutes les douleurs et tous les sacrifices sont occasion pour moi de consoler l’Abandonné, l’Oublié, le Prisonnier de l’Eucharistie... [9]

O douleur bénie !...

O douleur, douleur bénie ! O croix, ô lit sacré, je veux que tu sois ma tombe, d’où je ne puisse plus sortir ! Tu es, ô croix bénie, l’immense trésor dont Jésus m’a enrichie ! Je te veux, je t’embrasse, je veux être clouée à toi, et être entourée d’épines ! C’est pour Jésus que je veux être blessée et avec Lui, sur l’autel, être immolée ! Heureuse fortune — celle de la croix — qui m’attend sur la terre ; elle me fera éternellement bienheureuse au ciel !... [10]

« Mon âme est morte... »

Mon cœur est toujours oppressé, mais toujours au milieu de vives flammes; ma poitrine est brûlante du côté gauche; c’est un feu incandescent. La douleur ne consent aucune suavité, elle me pénètre de tous côtés.

L’abîme dans lequel je me trouve est nauséabond et honteux. Pour m’appuyer, je n’ai que de l’immondice. J’y suis enchaînée par de grosses chaînes de fer qui ne se cassent pas. Quelques fois j’essaie de me libérer et de sortir de cet immense abîme, mais je ne le peux pas, je n’en ai pas la force. Je suis si étroitement enchaînée que je n’arrive même pas à bouger.

Au milieu des épines qui me blessent et pénètrent dans tout mon être, mon cœur se tourne vers Jésus, il veut s’envoler vers Lui, mais il ne le peut pas et bas de l’aile au ras du sol. Quelle horrible affliction! Quelle douleur poignante, que de salir des ailes blanches dans la fange !

Mon Père, que signifie tout cela ? Je n’y comprends rien. Cela ne me dérange pas d’être salie et couverte par les maux d’autrui. Ce que je veux, c’est que tous deviennent justes et s’envolent vers Jésus. Mais le pire c’est que je vois comme si le mal venait de moi ; mais moi, je ne veux pas pécher, je ne veux pas déplaire à Jésus. Mais je me trouve un monstre abominable, une effrontée, une ingrate à son égard. J’ai peur et je tremble pour mon néant. Je sens la colère de Dieu sur moi et je ne peux pas lever mes yeux vers le ciel. Je me sens indigne de pardon et de compassion.

Mon âme est morte: [11] elle expira dans l’obscurité; ni même Jésus, en y entrant, lui redonna la vie. Il m’a complètement oubliée, et moi, sans les yeux pour voir, je courre toujours, mais toujours disparate, dans une nuit très triste et obscure.

J’ai perdu toute énergie, je suis tombée dans le découragement. Mais je veux, avec tous les êtres de la terre, louer et aimer mon Jésus. Je voudrais rester toujours à genoux et les mains jointes, à entonner hymnes et louanges d’amour et d’action de grâces à mon Jésus, pour tout ce que je reçois de Lui... [12]

« Ta passion ne s’arrêtera pas... »

— Je ne te parlerai plus, sauf en de rares exceptions. [13]

Je ne viendrai plus, ni les vendredis, ni les premiers samedis.

Ta passion ne s’arrêtera pas, elle continuera toujours, sans arrêt, et même plus douloureuse encore. Seulement ainsi elle sera complète. O qu’elle sera grande ton agonie ! Toutes les merveilles et sciences divines, seront inscrites dans le livre de ta vie, un livre qui n’a jamais eu d’égal. Tous pourront venir dans le jardin que moi-même j’ai cultivé, afin que tous puissent y cueillir des fleurs de vert, des fleurs de pureté, des fleurs de grâce, des fleurs de charité, des fleurs d’héroïsme, des fleurs de toutes variétés.

Venez tous, cueillez, ce sont des fleurs célestes ! Après cela, vite viendra le Ciel. Combien belle sera ta mort : ce sera une mort entourée de la plus grande angoisse, mais aussi du plus grand amour !

Dis-moi, ma fille: pour qui offres-tu ces dernières souffrances de ta vie ?

— Pour ce qui sera de votre sainte Volonté, mon Jésus: c’est tout ce que je veux.

— Ma bien-aimée, ma fille, je veux que tu m’offres une partie de ces souffrances pour les prêtres, afin qu’ils possèdent la lumière divine et comprennent ma vie dans les âmes ; afin qu’ils la possèdent davantage et n’aient pas d’autre vie que la mienne. Tu l’offriras aussi pour ceux d’entre eux qui ne la comprennent pas, afin qu’ils l’étudient, pour que, ne l’étudiant pas et ne la comprenant pas, ils ne soient pas tentés de l’éteindre cette même vie dans les âmes. Tu prieras aussi pour tous les prêtres qui m’offensent gravement.

L’autre partie, ce sera pour le monde entier... car il t’appartient. Je te l’ai confié ! Tu peux me demander tout ce que tu voudras, pour tous. Ceux qui te connaissent, ressentiront ton départ; mais tu poursuivras ta mission.

Va, ma petite fille, va écrire tout ceci: tu as les lumières de l’Esprit-Saint. [14]

« Si elle ne m’avait pas aidée... »

Pendant la journée, dans mon affliction, je lève les yeux vers le Sacré-Cœur de Jésus et vers ma chère Petite-Maman. Jamais je n'ai regardé vers Eux sans qu'il me semble les voir me sourire avec bonté. Il fait déjà nuit et il me semble que Leur sourire me reste empreint dans l'âme et dans le cœur.

— Ma Maman, ma Petite-Maman chérie, ô combien, combien je veux l'aimer ! A quoi auraient servi ces longues années de lit si Elle n'avait pas veillé sur moi, si Elle ne m'avait pas aidée ?... [15]

« Quel grand mal est le péché !... »

Mon Dieu, quelle nuit terrible dans mon âme !

Jésus a commencé par me dire :

— Le péché essaie de broyer et d’anéantir mon divin Cœur ! Quel grand mal est le péché ! Regarde les mauvais traitements que je reçois ! Sais-tu de qui ? De ceux qui les premiers devraient m’aimer, desquels j’attendais tout. Répare, si tu veux qu’ils se convertissent. Laisse-toi immoler si tu veux qu’ils soient sauvés ! Tu es leur victime... [16]

« Mon cœur n’a presque plus de vie... »

Mon cœur n’a presque plus de vie: il est broyé au maximum. Je suis dans les ténèbres et presque sans foi en Jésus: tout est perdu; personne ne réussit à me sauver.

Mon âme semble émettre des cris d’une extrême affliction. Sa nuit est devenue immense pour recevoir Jésus Eucharistique. Et Lui, d’un ton de jugement, comme quelqu’un qui demande des comptes, me disait :

— Quel grand mal est le péché ! T’es morte à Dieu au lieu d’être morte au monde ! Convertis-toi, viens dans mon divin Cœur. Tu me fais souffrir par chaque peine et cruauté ; Je pleure parce que Je t’aime ! Pourquoi veux-tu me fuir ? Je pleure parce que Je t’ai créée et préparée pour Moi. [17]

Et mon Jésus pleurait amèrement. Et c’est cette douleur de Jésus que mon cœur ne supportait pas, à moins qu’il ne souffre à ma place. Mais en me sentant ainsi blessée, je peux dire avec Lui :

Quel grand mal est le péché ! Combien il est horrible ! Combien il blesse le Cœur d’un Dieu !

Mon Jésus, je ne veux pas Vous fuir ! Je veux Vous suivre ! Je veux que tous Vous suivent, qu’aucun ne Vous fuie. Laissez-moi écrire sur la terre avec mon sang:

La douleur est le chemin tracé par Jésus. La douleur est amour ; la douleur est union avec Dieu. L’âme qui souffre avec Jésus se sent attirée par Lui; désire la solitude afin de se rencontrer plus facilement avec Lui ; désire vivre de Lui et en Lui. Combien précieuse est la douleur! Quel bonheur pour l’âme qui souffre ! Elle ne se préoccupe que de Jésus; elle ne veut d’autre vie que celle de Jésus. Elle cherche son amour, sa gloire, le salut des âmes... [18]

« Avancer l’heure de la consécration... »

— Dis à ton directeur spirituel d’informer le Pape que s’il veut que monde soit sauvé, qu’il avance l’heure de la consécration à ma Mère. Qu’il la place à la tête de la bataille et la proclame Reine de la victoire et Messagère de la paix. [19]

« Accompagnez-moi auprès de la Croix... »

La nuit est passée, le jour passe, et je ne m’alimente que de douleur...

Je lève mon regard vers la Maman du ciel et je lui dis :

— Maman chérie, accompagnez-moi auprès de la Croix du vôtre et mon cher Jésus; laissez-moi souffrir avec Vous: je veux sentir Vos douleurs. Je veux aussi réparer tant de maux. Les âmes dorment dans le péché : par ma douleur , je veux les réveiller; par ma mort, je veux les ressusciter.

Maman chérie, faites que je reste comme Madeleine enlacée à la Croix de Jésus. Je veux verser des larmes de sang pour moi, pour les miens et pour les péchés de toute l’humanité. Petite Maman, je me sens surchargée de tous les crimes. Donnez-moi la douleur pour les pleurer et les détester. Demandez pardon pour moi à Jésus. Donnez-moi de l’amour afin que j’aime Jésus et qu’il puisse ainsi par cet amour oublier chaque méchanceté.

Mon Père, je suis tourmentée de mil façons : j’ai des doutes de toutes sortes. La pensée que je vous trompe et que je trompe beaucoup d’âmes me tourmente.

Mon cœur est une source ouverte : plus la douleur et l’agonie sont grandes, plus j’ai de sang à donner. Je sens qu’autour de moi y boivent, en grand nombre, je ne sais quoi. Ils boivent, boivent et semblent ne jamais se rassasier. Mais moi nom plus, je ne suis pas rassasiée du fait de ne pas pouvoir rassasier ; et je ne suis pas rassasiée parce que je n’ai pas d’amour pour aimer mon Jésus...

(...)

L’abandon dans lequel Jésus laisse mon âme, la manière dont Il descend dans mon cœur [dans la Communion], sans lumière ni flamme, sans me donner ni recevoir de l’amour, comme s’il y venait mort et que moi-même je sois morte, m’oblige presque à penser que j’ai une vie d’illusion et d’imposture.

Mais je dois croire que Jésus vit et règne en moi, qu’Il m’aime et ne m’abandonne pas, que je suis à Lui et que je ne vis que pour Lui. Ma vie a servi à Jésus...

— Jésus, pressez bien cette fine grappe et enlevez-en tout le jus... Je bénirai et j’aimerai la douleur : quand je serai au ciel, je ne souffrirai plus. La douleur m’a attachée à Vous, a créé en moi des liens d’un si grand amour...

J’aime la douleur, j’aime Jésus... [20]

« Ma fille, viens sur mon Cœur... »

Dans l'après-midi j’ai récité les prières du mois de mai à ma chère Petite-Maman. Mon âme, pendant cette dévotion, se voyait libérée d'un poids qui l'écrasait et retrouvait la paix et la suavité.

À la fin j’ai cru entendre une voix très douce qui m'appelait :

— Ma fille, ma fille.

Mon âme se sentait encore plus soulevée.

Quelques instants plus tard, la même voix, de nouveau m'a appelée avec tendresse et douceur :

Ma fille, ma fille, viens sur mon Cœur. Je t'invite à te reposer entre mes bras très saints. Abandonne-toi sur mon Cœur de mère. Tu es la préférée de Marie. Oh ! combien tu es aimée par nos deux Cœurs !

Je me suis sentie entre les bras de la Maman, enlacée, caressée et couverte de tendresse.

Il n'est pas possible de comparer la douceur et la tendresse d'une mère de la terre avec celle de la Maman du ciel !...

Mon âme a été réconfortée: mon cœur en resta heureux pendant un peu près une heure. [21]

« Compter pour rien... »

Je suis couverte de crimes et d’imperfections: j’ai honte de Jésus, je crains la justice du Père éternel.

Jésus, en descendant aujourd’hui dans mon cœur, a rendu plus suave ma douleur. Une petite flamme s’est allumée dans mon âme, mais elle s’est éteinte rapidement et je suis restée dans la plus grande obscurité... J’ai senti que la justice du Père éternel me détruisait, me réduisait en poussière.

Mon Jésus, compter pour rien, par amour pour vous, c’est avoir la félicité sur la terre. Ma joie, même si vous ne permettez pas que je la ressente, c’est souffrir pour vous consoler et pour sauver les âmes. Avec vous je suis victorieuse.

Je veux vous prouver mon amour, mais je ne sais pas comment : je n’ai rien à vous donner.

Mon corps ? Cela fait bien longtemps qu’il vous appartient. Je vous l’ai donné afin qu’il soit martyrisé et crucifié.

Mon sang ? Même celui-là vous appartient. Qu’il serve au moins d’encre pour écrire sur toute la terre le mot « Amour » : amour pur et seulement pour Jésus.

Ma vie ? Elle ne m’appartient plus: elle aussi est à vous. vous êtes mort pour moi, pour me sauver et moi je meurs par amour pour vous et pour sauver les âmes.

O Jésus, que dois-je vous donner d’autre ?

Je veux que ma volonté soit votre, afin que la votre soit mienne. J’accepte, par amour pour vous, tout ce que Vous m’enverrez. Je ne veux que ce que vous voudrez ; même si pour cela je devais rester à plat ventre, enroulée dans la terre comme le verre le plus insignifiant... [22]

« Mon Jésus, pressez bien cette faible grappe... »

L’abandon dans lequel Jésus laisse mon âme, la manière dont Il descend dans mon cœur, [23] sans lumière ni flamme, sans me donner ni recevoir de l’amour, comme s’il y venait mort et que moi-même je sois morte, m’oblige presque à penser que j’ai une vie d’illusion et d’imposture.

Mais je dois croire que Jésus vit et règne en moi, qu’il m’aime et ne m’abandonne pas, que je suis à Lui et que je ne vis que pour Lui. Ma vie a servi à Jésus...

Jésus, pressez bien cette faible grappe et enlevez-en tout le jus… Je bénirai et j’aimerai la douleur: quand je serai au ciel, je ne souffrirai plus. La douleur m’a attachée à Vous, a créé en moi des liens d’un si grand amour...

J’aime la douleur, j’aime Jésus... [24]

« Je suis un monde d’horreurs... »

Je suis un monde d'horreurs et d'épouvantables ténèbres. C'est ainsi que mon âme le ressent. Je rends grâces à mon Jésus de ne pas être moi-même ce que sent mon âme. Je serais bien tout cela si Lui, vu mon état de ténèbres, ne veillait pas sur moi, ne me soutenait pas et, ma chère Petite-Maman, Elle, ne me portait toujours entre ses bras très saints, ne me protégeait pas de son divin manteau.

Pauvre de moi, si Jésus et Marie n'avaient pas été là ! [25]

« Il me semble que Jésus soit parti... »

Je suis très malade. J’aimerais dire tant de choses, mais je ne peux pas... Je sens mon âme et mon corps comme sous une grille avec du feu au-dessous et par-dessus : je ne peux pas me retourner sans être brûlée... Même le cœur a sa douleur... combien il est opprimé...

Et il me semble que Jésus soit parti si loin, me laissant seule dans le monde, privée de tout confort. Je sens comme si l’on me privait de mon directeur. Serait-ce vrai ? Pouvez-vous au moins me dire, par charité, si en quelque chose, je suis pour vous cause de souffrance ?... [26]

« Demandez et vous recevrez... »

Après une courte prière et l’offrande de moi-même, avec d’autres victimes, en union avec la Maman du Ciel, pour obtenir que le Portugal soit libéré du terrible mal de la guerre, j’ai été, tout à coup, écoutée; Jésus a bien voulu me répondre de suite :

— Demandez et vous recevrez. Demandez avec confiance. Le Portugal sera épargné. Mais, malheur à lui s’il ne correspond pas à une aussi grande grâce ! Aie confiance ; c’est Jésus qui te le dit, et il ne trompe jamais. [27]

« Accrochons-nous à Jésus et à Marie... »

(...) Je reste persuadée que vous, mon Père, vous m’informerez sur ce qui arrive, sans rien me cacher. Je vous le demande par charité; ne consentez pas que Sãozinha me trompe. Si l’on vous interdit de revenir ici, je ne veux pas que vous en souffriez. Acceptons que Jésus presse sa grappe de raisin et réduise en poudre le grain de blé! Qu’il soit consolé et nous, souffrons. Cependant, accrochons-nous immédiatement à Jésus et à la Maman du ciel.

(...) Combien je souffre à cause des doutes que ce soit moi, avec mon imagination, à faire toutes ces choses [Passion, extases, etc. ]. Quand viendrez-vous me tranquilliser, au moins pour quelques instants ? J’ai l’impression de mourir seule, abandonnée. Venez me secourir !

J’éprouve une très grande désolation parce que je crois que l’on me prive de mon Père spirituel. Je sais que vous avez été malade, mais personne ne m’en a rien dit. Malheureux celui qui est éloigné !... [28]

« Sur la terre l’amour est presque disparu... »

Lundi, au commencement de la sainte Messe, disparaissait de mon âme cette nuit sans lumière qui ne me causait que la mort: les doutes ont disparu. Peu avant la Communion j’ai ressenti une force que je n’ai pas pu dominer: je me suis agenouillée et dans cette position j’ai reçu Jésus. [29] Je suis restée longtemps ravie, tellement unie à Jésus qu’il me semblait me trouver dans une autre région.

J’avais de très fortes impulsions pour aimer Jésus et Il m’a dit ses désirs : [30] — Sur la terre l’amour est presque disparu des cœurs. Voilà la raison des souffrances de Jésus: il n’y a pas d’amour pour réparer les péchés de l’humanité; on blesse son divin Cœur.

O Jésus, que puis-je faire pour cela ?... J’accepte tout, je ne veux pas vous voir souffrir... J’écrirai à Salazar. [31] Lui, plus que tous les prêtres, peut mettre un terme à tant de péchés... J’en parlerai à mon Père spirituel et je ferai tout ce qu’il me permettra de faire... Voulez-vous que j’écrive à votre cher cardinal patriarche ? [32] Les deux, ensemble, seront l’instrument pour sauver le Portugal et faire que votre très saint Cœur ne soit plus offensé. Je le ferai, ô Jésus ; [33] mais j’aimerais que personne ne le sache, excepté eux et les personnes que mon Père spirituel jugera opportun d’informer... [34]

« Je crois mourir... »

Je crois mourir, rien que de penser à vendredi et aux souffrances qui m’attendent. Si Jésus ne prend pas ce pauvre corps pour souffrir dans celui-ci et le soutenir, je ne résisterai pas: je mourrai. Je sens de continuels coups de marteau dans mon cœur. Une foule universelle lui donne l’assaut et le blesse. Toutes ces souffrances viennent sur moi, j’en suis dépositaire, mais elles sont destinées à Jésus: l’attaqué et le blessé, c’est le Cœur de Jésus.

Il me semble voir Jésus, les bras ouverts, me demandant compassion et de souffrir avec Lui... Le fait que Jésus se tourne vers une créature humaine et s’abaisse jusqu’à lui demander de souffrir avec Lui, m’anéantit : Lui qui est la force, la vie, tout, avoir besoin d’aide de cette pauvre qui n’est qu’un néant...

Je joins à cette lettre une lettre pour le Cardinal et une autre pour le Président Salazar. Ayez l'obligeance de la corriger et, si vous voyez que quelque chose n’est pas bien, faites-le moi savoir... J’ai écrit comme Jésus me l’a dit... [35]

« La Maman contemplait l’humanité... »

Dimanche dernier, anniversaire de ma très chère Maman du ciel, une image, qui n’est toujours pas effacée, s’est imprimée dans mon âme.

Avec la venue de Jésus dans mon cœur, mes souffrances ce sont aggravées et ma nuit a augmenté. Je n’ai pas fait la fête à Jésus : je ne l’ai pas reçu avec joie, même si je le voulais et désirais brûler d’amour. Pauvre de moi !... À peine est-il descendu en moi, j’ai senti dans mon âme le portrait vivant de la très chère Petite-Maman qui, du haut du ciel, contemplait la pauvre humanité, son très saint Cœur souffrant d’une tristesse presque mortelle. La tête inclinée vers la terre, elle ne détournait pas son regard plein de tendresse et de compassion. Quelle douleur si forte et poignante !

Combien Elle souffre, la Maman chérie ! Nous sommes déjà mardi, et cette scène ne s’évanouit pas. C’est comme si elle était imprimée en moi pour toujours. Il y a à peine une heure, je l’ai vue de nouveau inclinée vers la terre, impossible de lui faire détourner le regard : de ces yeux coulaient deux rivières de larmes, larmes de profonde douleur qui baignaient la terre. Moi aussi je voulais pleurer, essuyer ses pleurs et guérir la blessure du Cœur très aimant de Jésus. Je ne sais pas quoi faire pour Eux : par amour je fais semblant d’être joyeuse alors même que je suis toujours triste.

J’encourage et je console les malheureux et je n’ai pas qui me console. Mais je suis contente de la volonté de mon Seigneur. Je veux Le consoler dans ma détresse... [36]

« Il faut que je souffre en silence... »

J’ai l’impression d’être infidèle à Jésus. Il veut et me fait comprendre dans mon âme la grande nécessité que je souffre, mais que je souffre en silence, sans rien laisser apparaître. Je cherche à le faire du mieux que je peux, sans me confier à qui que ce soit, excepté Lui et la chère Petite-Maman. Quelquefois pourtant, involontairement, une parole m’échappe. C’est pour cela que je dis être infidèle à mon Jésus: je ne suis pas encore constante dans ce qu’il veut, excepté de tout vous dire, mon Père, parce que Jésus me place dans l’âme la nécessité de me confier à vous... [37]

« Votre cœur saignera toujours... »

Jésus m’a dit qu’il vous aime beaucoup et qu’il vous avait préparé des épines qui vous blesseront jusqu’à la mort ; que votre cœur saignera toujours ; mais vous ne devez pas craindre, car vous serez victorieux... [38]

« J’accepte tout par amour pour vous... »

Combien terrible fut la tempête qui s’est déchaînée dans mon âme ! Il me semblait tout perdre: pour l’âme et pour le corps.

Lors de ces souffrances, pendant quelques instants, je suis arrivée jusqu’à me convaincre que l’on m’avait privé de mon directeur spirituel. Mon Dieu, je resterai sans lumière et sans vie !...

Je n’ai pas résisté et j’ai dû pleurer. J’ai offert mes larmes à Jésus et j’ai ouvert mes bras vers le ciel :

Mon Jésus, j’accepte chaque sacrifice ; j’accepte tout par amour pour vous... Brisez-moi, mais donnez la paix au monde et sauvez les âmes. Je veux vous aimer ; et si par ma douleur je peux vous prouver mon amour, je suis prête à souffrir. Soutenez-moi, donnez-moi la force, mon Dieu !... [39]

« Jésus veut ma souffrance silencieuse... »

Ma crucifixion s’est terminée il y a quelques heures... J’ai besoin de me confier et je ne peux le faire qu’avec vous. Jésus me veut silencieuse et tenace comme un rocher: Il veut que je souffre sans que l’on sache ce qui se passe en moi. Je sens que c’est lui qui place cette exigence dans mon âme. Il veut que ma douleur soit silencieuse comme la sienne: Il exige que je l’imite même en cela.

Ce matin, à mes souffrances et à mes peurs, se sont adjoint les souffrances et les larmes de Jésus : je n’en pouvais presque plus. Parmi le bruit, la curiosité et les blasphèmes autour de lui, Il m’a fait comprendre comment Il avait souffert tout cela en silence, comme s’il n’avait pas de lèvres pour parler. Ma détresse était si grande que quelquefois il m’est venu à l’esprit de dire à Jésus que je ne voulais pas la Passion, mais immédiatement je lui disais :

Je veux, je l’accepte par amour pour vous. J’accepte chaque souffrance, même si, sur moi, devraient tomber, pour m’écraser, toutes les montagnes du monde... [40]

« Je sens que vous souffrez... »

Je sens que vous souffrez. Je sens l’instrument avec lequel vous êtes blessé. Je sens clairement que cette douleur vous blessera jusqu’à la fin.

Je ne sais pas de quel côté me tourner : tout est douleur, de vives douleurs dans l’âme et dans le corps. Je le veux et je l’accepte comme Jésus le veut... [41]

« Le Saint-Père sera épargné... »

— La paix viendra, mais au prix de beaucoup de sang. Le Saint-Père sera épargné ; le dragon orgueilleux haineux qu’est le monde, n’osera pas le toucher dans son corps; mais son âme souffrira beaucoup. [42]


NOTES

[1] Lettre du 2 janvier 1940 au Père Mariano Pinho.

[2] Lettre du 6 janvier 1940 au Père Mariano Pinho.

[3] Journal du 13 janvier 1940

[4] Lettre du 13 janvier 1940 au Père Mariano Pinho.

[5] Tous les maux de la terre, car elle s’est offerte comme victime pour tous les pécheurs.

[6] Lettre du 2 février 1940 au Père Mariano Pinho.

[7] Lettre du 17 février 1940 au Père Mariano Pinho.

[8] Lettre du 22 février 1940 au Père Mariano Pinho.

[9] Lettre du 25 février 1940 au Père Mariano Pinho.

[10] Lettre du 26 février 1940 au Père Mariano Pinho.

[11] Personnalisant l’humanité pécheresse qui se désintéresse de l’amour du Christ, Alexandrina souffre de l’absence de Dieu, de là l’angoisse d’être perdue dans l’obscurité.

[12] Lettre du 18 mars 1940 au Père Mariano Pinho.

[13] Jésus parle ici des dernières années de la vie d’Alexandrina.

[14] Journal du 23 mars 1940.

[15] Lettre du 14 avril 1940 au Père Mariano Pinho.

[16] Lettre du 22 avril 1940 au Père Mariano Pinho.

[17] Alexandrina représente, en ce cas précis, comme en d’autres occasions, l’humanité infidèle à la volonté divine.

[18] Lettre du 23 avril 1940 au Père Mariano Pinho.

[19] Lettre du 5 mai 1940 au Père Mariano Pinho.

  Il est intéressant de constater que le Saint-Père Pie XII, lors de la consécration le 31 octobre 1942 a utilisé ces mêmes titres.

[20] Lettre du 6 mai 1940 au Père Mariano Pinho

[21] Lettre du 8 mai 1940 au Père Mariano Pinho.

[22] Lettre du 14 mai 1940 au Père Mariano Pinho.

[23] Dans la Communion.

[24] Lettre du 19 mai1940 au Père Mariano Pinho.

[25] Lettre du 20 mai 1940 au Père Mariano Pinho.

[26] Lettre du 8 juin 1940 au Père Mariano Pinho.

[27] Journal du 4 juillet 1940.

[28] Lettre du 2 août 1940 au Père Mariano Pinho.

[29] Il est bon de rappeler qu’Alexandrina, retenue sur son lit depuis 1925, était dans l’impossibilité de se mouvoir et, encore moins de se mettre à genoux. Quelques fois, par une grâce particulière du Seigneur, elle pouvait le faire, particulièrement lors qu’elle vivait la Passion.

[30] Ce qui est arrivé le 2 septembre.

[31] Président du Conseil de la république portugaise. Alexandrina lui demanda de faire voter une loi pour faire respecter la décence dur les plages...

[32] Le Cardinal Manuel Gonçalves Cerejeira.

[33] Et elle le fit. Elle écrivit au Cardinal Patriarche et dans la lettre à celui-ci, elle ajouta une autre à remettre au Président du Conseil portugais, le docteur Salazar. Voir note 30.

[34] Lettre du 4 septembre 1940 au Père Mariano Pinho.

[35] Lettre du 5 septembre 1940 au Père Mariano Pinho.

[36] Lettre du 10 septembre 1940 au Père Mariano Pinho.

[37] Lettre du 7 novembre 1940 au Père Mariano Pinho.

[38] Lettre du 12 novembre 1940 au Père Mariano Pinho.

[39] Lettre du 21 novembre 1940 au Père Mariano Pinho.

[40] Lettre du 22 novembre 1940 au Père Mariano Pinho.

[41] Lettre du 29 novembre 1940 au Père Mariano Pinho.

[42] Extase du 8 décembre 1940.
 

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