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ÉCRITS SPIRITUELS
1936
“Offre-toi...”

« Jésus écoute bien mes demandes... »« Endurer toutes les souffrances... »« O douleur bénie !... »Mois de mai...Encore la Consécration...« Écoute mes divins désirs... »Une vision « Malheureux celui qui est paralytique » « Je me suis offerte à Notre-Seigneur !... »« Offre-toi pour les âmes... »

 

« Jésus écoute bien mes demandes... »

Mon doux Jésus ne semble pas encore satisfait de ma crucifixion. Il écoute bien les demandes que je lui fais d’augmenter mes tourments. En plus des énormes douleurs qui me torturent, je me sens, maintenant, comme suspendue à une balançoire, poussée de droite à gauche et de bas en haut, ce qui me cause une très grande souffrance dans tout le corps. Les douleurs de mon bras gauche sont aussi plus aiguës. Béni soit Notre-Seigneur ! Que sa très sainte volonté, qui est aussi la mienne, soit faite. Mais, que sont les maux corporels, comparés aux souffrances de l’âme ! Ce n’est qu’avec l’aide divine que je peux y résister. Ce complet abandon, dans lequel mon Bien-Aimé Jésus a daigné me placer — être privée de lumière et de consolations — me coûte énormément (1).

« Endurer toutes les souffrances... »

S’il m’était possible d’endurer toutes les souffrances du monde, je ne les refuserais pas, pourvu que Jésus fût aimé de tous. Je dis souvent à Jésus :
Mon Bien-Aimé Jésus, comme j’aimerais vous consoler et pouvoir vous dire: “Mon Jésus, vous ne serez plus offensé! Il ne tombera désormais plus d’âmes en enfer ! Vous êtes aimé et connu de tous !” Oh oui, je veux beaucoup souffrir, afin que votre Sang n’ait pas été versé inutilement pour aucune âme ! (2)

« O douleur bénie !... »

O douleur, douleur bénie ! O croix, lit sacré !... Je veux que tu sois ma tombe d'où je ne puisse plus sortir !... Croix sainte, trésor immense dont Jésus a voulu m'enrichir, je te désire, je t'embrasse, je veux être clouée à toi, toute entourée d'épines ! Je veux être blessée et immolée pour Jésus, avec Jésus ! La croix fait mon bonheur sur la terre et me rendra heureuse au ciel !... (3)

Mois de mai...

En mai 1936, déjà sans forces, ne pouvant plus écrire, mais désirant donner, à Jésus et Marie, la même preuve d’amour que l’année précédent, j’ai demandé à ma sœur d’écrire les intentions de prière suivantes, sur les bulletins à tirer au sort quotidiennement, souffrant et aimant selon l’intention écrite.
Le 31 mai 1936, j’ai écrit ce qui suit :

— Petite-Maman du ciel, je viens humblement à vos pieds pour déposer les fleurs spirituelles recueillies pendant le mois. Je suis confuse : quelle pauvreté ! Dans quel état je vous les confie ! Elles sont si fanées et si effeuillées ! Mais vous, ô ma très chère Maman céleste, vous pouvez les transformer, les reverdir, les ravigoter, afin qu’avec elles, à ma place, vous puissiez apporter consolation et parfum à Jésus ! Parlez-Lui de mes peines et de mes afflictions.

(…)
Ma très chère Petite-Maman, en ce dernier jour de votre mois béni, en prenant congé, vu que je n’ai rien d’autre à vous offrir, je vous offre mon corps et je vous demande de le garder et de le serrer dans vos bras très saints comme votre fille la plus aimée (4).

La mort mystique

Le Seigneur m’a informée, courant 1935, que je mourrais (5) le jour de la fête de la très Sainte Trinité (6) 1936. Vu que je ne connaissais pas d’autre mort, je pensais quitter ce monde et partir vers l’éternité.

Pendant cette période j’ai eu beaucoup de consolations spirituel-les. Plus le jour de la fête de la très Sainte Trinité approchait, plus grande était ma joie : je serais partie célébrer au ciel la fête de mes trois amours, comme je les appelais: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Les douleurs de mon corps allaient en augmentant et, tout portait à croire à ma prochaine disparition.

Deux jours avant, le Seigneur m’a confirmé que je mourrais entre les 3 et 3 heures 30 du matin et m’a dit de faire appeler mon directeur spirituel. Cela fut fait.
Il est arrivé vers le soir et est resté auprès de mon lit toute la nuit. Il m’a préparée à mourir; et a fait avec moi un acte de complète résignation et de conformité à la volonté de Dieu. J’ai demandé pardon à toute la famille et dans la joie, je chantais :

Heureuse, ô heureuse !
Et j’en ai tant envie
De mourir en chantant
Le saint nom de Marie !

Heureuse qui, mille fois,
Dans sa longue agonie
Avec amour peut citer
Le saint nom de Marie !

Ensuite, j’ai été prise d’une affliction croissante. À l’heure fixée, je ne sais pas ce que j’ai ressenti ; j’ai cessé d’entendre tout ce qui se passait autour de moi. Mon Père spirituel et mes familiers ont récité les prières pour les agonisants; ils ont allumé un cierge béni qu’ils ont placé entre mes mains, mais déjà je n’avais connaissance de rien. Je suis restée ainsi un certain temps. Ils pensaient que j’étais morte et ils me pleuraient. Tout d’un coup, j’ai commencé à entendre leurs pleurs; j’ai recommencé à respirer et, petit à petit, j’ai repris mes esprits, tout en restant encore en état de dépression et je pensais : “Vous continuez à pleurer et moi, je continue de mourir !” J’attendais toujours de comparaître devant Dieu. Cela ne me faisait rien de quitter ce monde et ma chère famille.
À un certain moment, voyant que je m’en remettais et que les paroles de Jésus ne se réalisaient pas, une grande et inimaginable tristesse m’envahit; je me sentais comme oppressée par un poids écrasant.
Mon directeur spirituel a dû partir, sans m’adresser la moindre parole de réconfort. J’ai passé la fête de la très Sainte Trinité comme une moribonde ; à l’intérieur de moi, tout était mort. Mes larmes coulaient abondamment. Des doutes insupportables m’ont assaillie : je m’étais trompée, au sujet de la mort, ainsi que sur tout ce que Jésus m’avait dit jusqu’alors...
Pendant les deux jours qui ont suivi, il me semblait que tout était mort. Il n’y avait plus de soleil, plus de lune, plus de jour pour moi. Vivre m’était presque insupportable.
Deolinda et Sãozinha s’approchaient de moi et me demandaient :

Pourquoi ne parles-tu pas ? Pourquoi ne nous souris-tu pas ?

Moi, je leur répondais :

Laissez-moi seule ! Je ne suis plus la même. Vous ne me verrez plus sourire. Il n’y aura plus jamais de soleil capable de m’éclairer ! (7)

Et je pleurais.
Plongée dans la plus grande douleur, dans la plus grande amertume, je parlais de telle sorte qu’elles ne savaient plus quoi me dire. Elles parlaient même de faire appeler mon directeur spirituel. Mais, sans que personne en soit prévenue, le Père Oliveira Dias (8) est arrivé, envoyé par mon directeur spirituel, pour réconforter mon âme. Le bon Père m’a expliqué mon cas, me racontant des cas semblables au mien qui sont arrivés dans la vie de certains saints. C’est ainsi que j’ai appris qu’il s’agissait de la mort mystique et, de laquelle je n’avais jamais entendu parlé.
J’ai eu comme l’impression que ce fut comme un ange envoyé du ciel pour calmer la tempête de mon âme. J’ai toutefois continué de vivre dans l’épreuve. Il me semblait que Jésus, lui aussi, était mort, car pendant quelques mois, je n’ai plus entendu sa voix. Quand l’agonie de mon âme augmentait, je me remémorais les faits que le Père Oliveira Dias m’avait racontés et je reprenais un peu de courage, aidée en cela par mon Père spirituel.

Encore la Consécration...

— Je vais te dire comment sera faite la consécration du monde à la Mère des hommes et ma très Sainte Mère, que j’aime tant ! Ce sera à Rome, par le Saint-Père, qu'il sera consacré, et ensuite par tous les prêtres dans toutes les églises du monde entier... Ne craignez pas, mes desseins s’accompliront (9).

« Écoute mes divins désirs... »

Un jour Jésus m’a dit :

Écoute mes divins désirs : dis à ton Père spirituel de faire connaître partout que ce fléau (10) est un châtiment, c’est la colère de Dieu. Châtiment pour rappeler : Je veux le salut tous. Je suis mort pour tous. Je ne veux pas être offensé et je le suis grandement, en Espagne et partout dans le monde entier ! Il est grand, le danger, que ce fléau et que les actes de barbarie se répandent (11).
Maintenant, je vais te dire de quelle manière sera faite la consécration du monde à la Mère des hommes et ma très sainte Mère :
D’abord par le Saint-Père, à Rome; ensuite, par tous les prêtres dans toutes les églises. Elle sera invoquée comme Reine du ciel et de la terre ; Notre-Dame de la victoire.
Si le monde corrompu se convertit et change de chemin, Elle régnera et par son intermédiaire on obtiendra la victoire. N’aie pas peur, ma fille : mes désirs se réaliseront !...
(12)

Une vision

Vers la fin de 1936, une nuit, j’ai aperçu, à peu de distance, un pré très vert et très fleuri. Les fleurs étaient des lis. Combien ils étaient nombreux ! Combien ils étaient parfaits ! Au milieu de ce pré, paissait un troupeau d’une immensité de brebis. Le berger, c’était Jésus, grandeur nature, très beau, un bâton à la main.

Je me suis approchée du pré ; au moment où j’allais entrer, le tout se transforma dans une route aride. J’ai cheminé jusqu’à une pente très difficile à monter. Pour arriver au sommet de la montagne, je devais parcourir un sentier qui faisait peur: que des ronces et des épines. À ma gauche j’entendais bêler les brebis. J’aurais aimé m’approcher pour voir la cause de leurs lamentations, mais un précipice profond et obscur m’empêchait enfin de les voir. Je percevais qu’elles souffraient beaucoup. J’ai continué de cheminer le long de ce sentier et puis, tout en haut, à droite, j’ai encore entendu des lamentations. Depuis la hauteur, j’ai pu voir la cause de tant de souffrance: il y avait une brebis à la laine très blanche, mais très sale, tombée et enchevêtrée entre de longues et aiguës épines. De suite j’ai compris que ses lamentations n’étaient pas de nostalgie de sa maman, parce qu’elle était déjà assez grande. J’ai eu tellement de peine, de la voir dans cet état, que je me suis approchée et, avec beaucoup d’amour, patiemment, je l’ai libérée de ses épines. Aussitôt libérée, la vision cessa.
Je ne l’ai plus jamais oubliée. Elle resta gravée dans ma mémoire et dans mon âme.

« Malheureux celui qui est paralytique »

Lors des festivités du mois de mai dans la paroisse, je restais seule à la maison. Pour faire mes prières, j’allumais quelques bougies avec une canne. Un jour, un bout de bougie allumée est tombé risquant de faire prendre feu à la nappe de la table ou faire éclater le globe de verre. Je voulais l’étendre avec la canne, mais je n’y réussissais pas. Au moment ou je m’apprêtais à laisser tomber dessus le chandelier, tout s’est éteint.
Quelle affliction de ne pas pouvoir bouger et empêcher qu’une aussi petite flamme ne cause la destruction de notre maison !
Un autre jour où je devais aussi rester seule pour peu de temps, j’ai eu une grande peur.
Une voisine est entrée pour me demander si j’avais besoin de quelque chose. Quand elle est partie, elle a laissé la porte de la véranda ouverte et, peu de temps après, notre chèvre en a profité pour entrer. Elle a pris la direction de la salle où nous gardions les vases de fleurs destinés à l’ornementation de l’église, les jours de fête. Je l’ai appelée : elle m’a regardé, mais n’est pas venue. Je lui ai jeté un morceau de miel, mais elle ne l’a pas mangé, je lui ai encore montré un autre bon morceau et j’ai continué de l’appeler; à la fin, elle a fini par s’approcher de moi. Alors, je l’ai saisie, je lui ai donné le miel et je l’ai ensuite tenue pendant deux heures: quelquefois la caressant, quelquefois aussi lui administrant quelques petites tapes.
Quand ma sœur est arrivée, elle s’est étonnée que j’ai pu faire un tel effort. J’ai remercié Jésus pour avoir pu éviter, malgré ma paralysie, le désagrément de voir nos fleurs détruites.
Quelque temps après, j’ai eu une épreuve plus douloureuse.
Ma sœur s’était absenté du village et ma mère était partie au marché. Je suis restée avec une jeune fille chargée par ma mère de m’aider, jusqu’à son retour. Malgré ses vingt ans, elle préféra s’en aller avant l’heure. Au moment où elle sortait, je lui ai dit :

— “Si vous voulez partir, faites-le. A leur retour, elles me retrouveront ici, vivante ou morte”.

À peine la jeune fille était-elle sortie, que quelques chatons, après plusieurs tentatives, réussirent à monter sur mon lit. Comme je ne le voulais pas, je les ai obligés à descendre. Quelques minutes plus tard, j’ai entendu que l’un d’eux tombait dans une bassine d’eau. Il a beaucoup miaulé et, après avoir avalé beaucoup d’eau, il est mort. La mère a, elle aussi, beaucoup miaulé.
Je n’ai pas réussi à me dominer et j’ai commencé à pleurer, en disant :

O Maman du ciel, faites que quelqu’un arrive et puisse le sauver !

J’ai invoqué plusieurs saints.
En même temps je pensais : — Malheureux, celui qui est paralytique !
Par hasard, deux personnes sont entrées et, me voyant pleurer ont été impressionnées. C’est que je ne pleurais pas d’impatience, mais parce que j’avais de la peine pour les animaux.
Le comportement de la jeune fille a déplu à ma mère et à ma sœur, mais elles lui ont pardonné, comme moi aussi, je lui ai pardonné.
Comme j’aimais la solitude, spécialement le dimanche, lorsque, à l’église se faisait l’adoration du Saint-Sacrement, je demandais aux miens de me laisser seule avec Jésus.
C'est ainsi, qu'un jour, aussitôt que je les avais entendues partir, je m'étais mise à réciter mon chapelet. Peu après, j'ai entendu ouvrir le portail qui donne dans le jardin et des pas légers arpenter les escaliers, en même temps qu'une voix répétait avec insistance : — Ouvre-moi la porte !
D'immédiat j'ai reconnu cette voix (13) et, j'ai tremblé apeurée... Avec confiance, j'ai serré entre mes mains le chapelet, mais j'étais atterrée, en pensant à ce qui pourrait m'arriver... J'entendais pousser fortement la porte et manœuvrer la serrure... Je tremblais, sans même oser respirer, car je savais que la porte n'était pas fermée à clef... Mais, je ne sais comment, la porte ne s'est jamais ouverte !... Après de vains essais, le voyou a renoncé et est parti, me laissant en paix.
J'attribue à Jésus et à la Mère du Ciel d'avoir été épargnée de cette mauvaise rencontre.
À partir d'alors, jamais je n'ai voulu rester seule à la maison.

« Je me suis offerte à Notre-Seigneur !... »

Sans savoir comment, je me suis offerte à Notre-Seigneur, comme victime et j'ai demandé, maintes fois, l'amour de la souffrance. J'ai été bien exaucée; maintenant, je ne changerais pas la douleur contre tous les trésors du monde. Avec quel emportement j'offrais à Notre-Seigneur toutes mes souffrances. La consolation de Jésus et le salut des âmes, voilà ma seule aspiration...
(...)
Béni soit mon Bien-Aimé Jésus qui m’a donné la plus grande richesse que l’on puisse avoir en cette vie: il m’a donné les souffrances, mon plus grand bonheur ! Je pense que toute l’éternité ne sera pas assez longue pour l’aimer, le louer et le remercier pour tant de grâces, tant de bienfaits, tant de richesses dont il m’a comblée !
Mon Père, c’est du plus profonde de mon cœur que je peux vous le dire: si l’on venait me déclarer, en ce moment même, que je passerais le reste de ma vie sans souffrir, mais, qu’au ciel, j’aurais le même degré de gloire que si je souffrais toujours, je répondrais, sans hésiter: non, mille fois non. C’est par la souffrance que les portes du ciel m’ont été ouvertes. Si je peux avoir le bonheur de ressembler à Jésus crucifié, devrais-je le mépriser ? Non, cela non; souffrir et souffrir toujours ! Ce n’est que l’amour qui récompense l’amour ! Jésus a souffert et est mort par amour pour moi; moi aussi, je veux souffrir et mourir pour son amour.
Je vis dans une sorte de continuel délaissement spirituel, très angoissant. Mais que seule la volonté de Notre-Seigneur soit faite (14).

« Offre-toi pour les âmes... »

En contemplant Jésus crucifié et me rappelant tout ce qu’il a souffert pour moi, je ne peux rien Lui refuser. Au contraire, je Lui dis : “Encore davantage, mon Jésus; toujours plus !” Et il daigne m’exaucer : il a toujours des souffrances à me faire partager.
Mon âme est dans un tel état de délabrement et de froideur, que je la compare à une maison qui, suite à un incendie, n’est plus que ruines. Pauvre de moi ! C’est tout ce que j’y trouve: une vie de péchés et d’infidélités envers Notre-Seigneur, rien d’autre...
(...)
Jésus est venu m'aider à plusieurs reprises. Il m’encourageait... m'humiliait... me confondait... et me disait des choses si belles. Il agissait à mon égard, comme si je ne L'avais jamais offensé... comme si ma vie ne Lui était pas connue !... Que je suis misérable ! Que je suis ingrate envers Notre-Seigneur, si bon et si tendre pour moi !...

Reçois, ma fille, le Sang qui engendre les vierges, donne la pureté, la grâce, l'amour. C'est la vie divine que Je donne à mes épouses les plus chères...  (15)  Offre-toi pour les âmes, pour les sauver. Je t'ai confié le monde, et il ne correspond pas... Les âmes qui m'aiment sont si peu nombreuses; sont si peu nombreuses celles qui savent bien souffrir, qui connaissent la valeur de la croix et qui l'aiment. Il est grand, par contre, le nombre de celles qui m'offensent !... Il y a tant de malice! La chasteté est en train de disparaître du monde (16).

Notes :

1) Lettre du 15 janvier 1936 au Père Mariano Pinho.
2) Lettre du 2 mars 1936 au Père Mariano Pinho.
3) Lettre du 26 mars 1936 au Père Mariano Pinho.
4) Alexandrina avait prit l’habitude d’écrire une petite lettre à la Vierge, pour ses fêtes et pour la clôture du mois de mai.
5) Les maîtres de la mystique enseignent que Dieu, pour purifier les âmes, pour les détacher chaque fois davantage de la matière et les rendre de plus en plus spirituelles, les soumet à l’épreuve d’un mort dite “mystique”. Ce mystérieux phénomène a fait penser à la transformation du ver en papillon. Saint Jean de la Croix, dans son œuvre “La Flamme .d’amour vivant”, cantique 2°, résume ces merveilleuses opérations divines qui se produisent dans l’âme lors de la mort mystique.
6) 7 juillet 1936.
7) Combien de fois, combien de milliers de fois, devrait-on dire, n’a-t-elle pas souris encore!... Même sur son lit de mort, ce doux sourire restait encore sur ses lèvres.
8) Jésuite; expert en théologie, envoyé par le Père Mariano Pinho au chevet d’Alexandrina. De lui, l’archevêque de Braga disait, dans une lettre envoyée à Rome: “...de grande science et d’une extrême prudence, lequel connais très bien la jeune fille (Alexandrina)”.
9) 10 septembre 1936.
10) La guerre civile en Espagne. Annotation du Père Mariano Pinho.
11) Prophétie sur la guerre qui allait bientôt ensanglanter toute l’Europe: 1939-1945.
12) Lettre du 10 septembre 1936 au Père Mariano Pinho.
13) Deolinda témoigne: “Un dimanche nous sommes allées à l’église et nous avons laissé la porta entrouverte, car les pluies hivernales, l’avaient fait gonfler. A notre retour, Alexandrina nous demanda: — Je ne veux plus rester toute seule, car le «forgeron» — sobriquet donné à un certain Teixeira — est venu. Je l’ai entendu arriver et crier pour que je lui ouvre. Il a essayé plus d’une fois, mais la porte ne s’est pas ouverte”.
14) Lettre du 21 novembre 1936 au Père Mariano Pinho.
15) Alexandrina ne s’alimentera plus que de l’Eucharistie.
16) Lettre du 3 décembre 1936 au Père Mariano Pinho.

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